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BAL au centre
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29 janvier 2007

Les projets énergétiques peuvent contribuer à faire reculer la pauvreté dans le monde

Oui. 
Et aujourd'hui sutout où cela rapporte plus que son investissement.
Ainsi Bush devient écolo.
proposé par martingrall

DE Kathryn McConnell
N-Y - La production renouvelable d'énergie est la technique
énergétique qui croît le plus rapidement au monde, et elle a un rôle de
premier plan à jouer dans la lutte contre la pauvreté tout en favorisant la
protection de l'environnement, affirme la Banque mondiale dans son rapport
sur les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique en 2006, publié
le 23 janvier 2007.

Selon le rapport, le Groupe de la Banque a engagé au moins 668 millions de
dollars pendant l'exercice 2006 en faveur de projets relatifs aux nouvelles
énergies renouvelables et à l'efficacité énergétique, soit près du double
du niveau de 2005. Ce financement en faveur de 34 projets dans 61 pays en
développement « constitue une formule viable au plan de l'environnement en
vue de répondre aux besoins d'un milliard et demi d'êtres humains dans le
monde qui n'ont aucun accès aux formes modernes d'énergie », a déclaré Anil
Cabraal, spécialiste de l'énergie à la Banque mondiale, dans un communiqué
de presse.

L'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID)
travaille aussi, de son côté, à répandre les services modernes de
distribution d'énergie dans les zones tant rurales qu'urbaines du monde en
développement, en parrainant des partenariats multilatéraux et en aidant
les pouvoirs publics à instituer un régime juridique et réglementaire
favorable aux investissements privés tout en protégeant les intérêts des
populations.

Si on considère que les trois quarts des habitants de l'Afrique
subsaharienne et près des deux tiers des populations de l'Asie méridionale
sont privés d'électricité, on ne peut que conclure à « une crise mondiale
de l'énergie », comme l'a déclaré le président de la Banque mondiale, M.
Paul Wolfowitz, dans un discours prononcé en novembre 2006 en Australie.

« Le manque d'électricité à un tel niveau constitue un sérieux obstacle au
développement », a affirmé M. Wolfowitz.

Le développement des projets énergétiques

Comme on s'attend à une augmentation de la demande d'énergie dans le monde
en développement au cours des décennies à venir, de nouveaux
investissements s'imposent et une politique rénovée doit être mise en place
afin de faciliter l'essor des techniques énergétiques à base de
biocarburants, indiquent les auteurs d'un rapport de l'Institut
international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI), qui a
son siège à Washington.

La production d'énergie, disent-ils, doit être centralisée, et elle doit
s'alimenter de sources locales de déchets agricoles, qu'il s'agit de
ramasser et de transporter de manière rationnelle. Il faut ensuite réaliser
un moyen efficace de conserver l'énergie obtenue.

Selon le rapport de la Banque, il est possible d'améliorer la sécurité
énergétique dans un grand nombre de pays, grâce notamment à la
diversification des sources de carburants, à l'amélioration des
infrastructures de distribution de l'énergie, à l'accroissement de l'offre
et de la demande de carburants plus efficaces et à une distribution plus
équitable de l'énergie.

Il est certain que là où les gens ont l'électricité, même de petites
améliorations telles que l'installation de fenêtres plus isolantes et
d'ampoules plus efficaces apportent des économies d'énergie non
négligeables, indique le rapport.

De plus, assure-t-il, l'accès à une source fiable d'énergie bon marché
favorise puissamment l'administration des services d'éducation et de santé
ainsi que la génération d'emplois.

Enfin, l'accès à une énergie à bon marché est un atout « crucial » de la
lutte contre la faim et la malnutrition. Il suffit de penser que 95 % des
aliments de base du monde doivent être cuits pour devenir comestibles.

Aussi la Banque fait-elle part de son intention de continuer à privilégier
le développement de sources d'énergie de substitution et de techniques
efficaces d'utilisation de l'énergie dans les pays en développement
d'Afrique et d'Asie dont la croissance démographique est la plus forte et
où la consommation d'énergie augmente le plus vite. Elle a notamment créé
un Cadre d'investissement visant à répondre simultanément au défi de
l'accès à l'énergie dans le tiers monde et à celui de l'accroissement des
investissements dans des techniques énergétiques « propres ».

Du fait des gros investissements qui sont nécessaires pour développer les
réseaux classiques de distribution de l'électricité, la Banque a indiqué
qu'elle plaçait davantage de fonds dans des projets tels que les systèmes
d'éclairage de domiciles à l'énergie solaire, les petits barrages
hydro-électriques, l'énergie éolienne et la production d'énergie à partir
de la biomasse, c'est-à-dire le bois et les déchets d'animaux et de
végétaux.

C'est ainsi qu'un projet de distribution d'énergie solaire dans 90.000
logements au Bangladesh « est considéré comme l'initiative d'énergie
solaire la mieux réussie au monde ».

Ailleurs, au Sénégal, la Banque a appuyé un projet de gestion forestière
qui permet de produire annuellement des tonnes de bois qui servent à la
production de carburant sur une base soutenable à long terme, à l'intention
des ménages. Ce projet permet de générer des revenus locaux tout en
réduisant le déboisement provoqué par la cueillette non réglementée du
bois.

Parmi d'autres exemples de projets réussis, on peut mentionner l'éclairage
d'espaces publics à l'énergie solaire en Bolivie, ce qui a amélioré la
sécurité des rues, et l'amélioration des systèmes de chauffage de salles de
classe en Serbie.
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