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29 janvier 2007

Défendre les citoyens négligés

Le groupe parlementaire afro-américain de 43 membres défend les minorités.

De Michelle Austein
N-Y - En 1963, treize Afro-Américains de la Chambre des
représentants des États-Unis ont entrevu la nécessité de s'unir pour
attirer l'attention sur les questions qui concernaient les Noirs et autres
minorités. Aujourd'hui, le Groupe parlementaire des Afro-Américains, qu'ils
ont créé (à l'époque sous le nom de Comité démocrate spécial), est
considéré par de nombreux experts politiques comme l'une des organisations
les plus puissantes de Washington. Elle a pris le nom qu'elle porte
actuellement en 1971.

Officiellement, ce groupe de 43 membres qui représentent diverses régions
des États-Unis est apolitique même si, à l'heure actuelle, il est
entièrement composé de démocrates.

La représentante Carolyn Cheeks Kilpatrick, démocrate du Michigan et
présidente du Groupe, a déclaré lors d'une conférence de presse tenue en
décembre 2006 que, depuis sa création, le Groupe parlementaire des
Afro-Américains était « la conscience de la Chambre des représentants des
États-Unis ».

Les membres fondateurs du Groupe étaient convaincus qu'ils auraient plus de
poids s'ils s'exprimaient d'une seule voix. L'objectif du Groupe
parlementaire, affiché sur son site Web, est de « promouvoir le bien-être
public par des lois conçues de façon à répondre aux besoins de millions de
citoyens négligés »
par les autorités.

Aujourd'hui, le Groupe cherche à défendre les intérêts des minorités en
rédigeant des propositions de lois sur des sujets importants qui les
concernent. Il ouvre en étroite coopération avec d'autres groupes
représentant des minorités, notamment le Groupe parlementaire des
Latino-Américains et le Groupe parlementaire Asie-Pacifique-Amérique.

Mais le Groupe ne se limite pas à des questions sociales ou économiques. Il
se mêle également de politique étrangère. Il a, par exemple, été le fer de
lance de la lutte contre l'apartheid en Afrique du Sud. En 1986, il a
exercé son influence pour pousser le Congrès à adopter une loi imposant des
sanctions économiques contre ce pays pour le forcer à mettre fin à
l'apartheid.

Aujourd'hui, le Groupe continue de s'exprimer contre les violations des
droits de l'homme dans le monde entier, et tout particulièrement dans la
province du Darfour au Soudan. « Le Groupe parlementaire des
Afro-Américains a été l'un des principaux artisans de la déclaration sur le
génocide au Darfour, et il pousse le gouvernement des États-Unis et
d'autres pays du monde à faire plus pour mettre fin au génocide », a
déclaré un autre membre du Groupe, M. Donald Payne, démocrate du New
Jersey, lors de la conférence de presse de décembre 2006.

Le Groupe a tenté de mettre fin aux violations des droits de l'homme au
Darfour en s'entretenant avec des membres influents de l'Union africaine et
des représentants de la Chine qui travaillent sur ce dossier, ainsi qu'avec
l'envoyé spécial des États-Unis pour le Soudan, M. Andrew Natsios. Des
membres du Groupe ont compté parmi les personnes arrêtées pour avoir
manifesté devant l'ambassade du Soudan à Washington en mai 2006.

Durant la 110e session parlementaire, des membres du Groupe dirigeront plus
de 25 commissions et sous-commissions, notamment la commission judiciaire
de la Chambre, la commission des voies et des moyens (commission
budgétaire), la commission sur la sécurité nationale, et la commission
d'administration de la Chambre. De nombreuses lois sont examinées par ces
commissions et, conséquemment, au moins un membre du Groupe parlementaire
des Afro-Américains aura son mot à dire sur de nombreux textes de lois.

Le Congrès des États-Unis compte près de 200 groupes parlementaires, tant à
la Chambre qu'au Sénat.


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É
oula oula la, tu vas imploser. Quatre billets d'un coup.
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